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Entente Voltigeurs/OH - Léopards

Score : victoire des Voltigeurs : 2 essais à 1 (10 - 5 pour les professionnels)

Terrain : Bain de boue

Pelouse : elle fait ce qu'elle peut

Température : 10°C

Supporters : accoudés au comptoir du Club House

Participants : 20

Préparateur Physique : Marco

Capitaine : Marco

Essais : Barut et Le Doc

Homme du Match : Igor, le seul Voltigeurs sans licence, remplaçant de luxe de Noiraud

Mise à Jour du Compteur : 5 victoires, 1 nul, 3 défaites.

 

Préambule

Bien que ce match soit organisé par les OH qui avaient oublié qu'ils étaient en tournée au Japon au même moment, nous nous attribuons la victoire et l'ajoutons à la "Mise à Jour du Compteur" car sur les 20 joueurs présents, 16 étaient des Voltigeurs c'est dire si l'entente OH/Voltigeurs du jour était avant tout virtuelle. Ce fut au final un match des Voltigeurs contre des Léopards même si en seconde mi-temps, il faut bien admettre que les OH arrivèrent enfin en renfort.

Des Léopards affutés

Aux alentours de 20h15, les Léopards (ex Crocolions) étaient tous en tenue prêts à en découdre sur un terrain particulièrement marécageux qui fit qu'en fin de match, il était bien difficile de savoir qui jouait avec qui. Des Léopards dont la moyenne d'âge ne devait sans doute pas dépasser les 25 ans, sans le moindre gramme de graisse ce qui leur coute cher en fin de partie quand nos gros finirent par prendre l'ascendant sur un 8 Léopardien fatigué et usé. Comme leur nom l'indique, les Léopards se lancèrent pour un échauffement dans un jeu de maillots aussi diversifié qu'un lot de kippas vendues en gros dans le Sentier. Y'en avait des bariolés, des bleus et blancs qui ne le restèrent pas longtemps, des jaunes et noir façon Maya l'abeille, des gris verts...bref, un joyeux bordel coloré vite transformé en marronnasse du plus mauvais goût dans les deux sens du terme.

Comme à leur habitude, les Voltigeurs arrivent au compte-goutte, la palme des retardataires revenant à Gigi, Toto et le Capitaine. Un Capitaine qui ne manqua pas de dévoiler une indiscrétion du vestiaire que lui seul vécu et que je ne manque pas de vous cafter. Gigi strappe ses doigts avant de mettre ses gants et comme il les strappe deux par deux, je vous mets au défi d'enfiler derrière une paire de gants...un grand moment de solitude pour notre Gigi qui prétend avoir été troublé par les âneries du Capitaine. Manque de concentration quand tu nous tiens.

Les Léopards sortent leurs griffes

Pendant que Gigi tentait donc d'enfiler ses gants en se demandant bien pourquoi ça ne rentrait pas, Marco prenait l'échauffement des Voltigeurs/OH (ils n'étaient que 4 à ce moment là). Echauffement qui se résuma à 6 allers - retours sur la largeur du terrain et 3 lancements en touche puis annonce de la composition de l'équipe avec un Doc préposé aux lancements en touche en l'absence de notre Pizzaiolo Judéo-Maçonnique retenu sans doute sur un chantier noyé par les trombes de flotte tombées pendant toute la journée.

Avouons-le tout de suite, jouer contre une équipe de 25 ans de moyenne d'âge, dans la montée avec un vent contraire, sur un terrain marécageux avec une gonfle qui ne rebondit pas et qui a tendance à se la jouer savonnette, ça ne facilite pas le beau jeu et si la pluie n'avait pas cessé de la journée, c'est la foudre Léopardienne que les Voltigeurs durent contenir pendant près de 20 minutes pendant lesquelles nous n'avons pas beaucoup vu le ballon. Et durant ces 20 premières minutes, nous avons été acculés dans nos 40 sans conséquence grâce à ce ballon qui ne tourne pas rond qui servait de savonnette avec 2 kilos de boue en plus. Les fautes se succèdent des deux côtés, hors jeu, en-avant, plongeons dans la boue ou dans les flaques...un florilège de tout ce qui peut se faire sur un terrain de rugby quand les éléments sont contre nous. Acculés, disais-je, et non pas enculés (car seul Oum est en droit d'utiliser ce mot), nous sommes cette fois sur nos 22 et leur centre qui en avait sans doute ras-le-bol de faire l'essuie-glace face à notre défense en ligne, décida de taper un petit coup de pied par dessus tout le monde, de suivre son geste et d'aller récupérer la gonfle pour aplatir. 1-0 pour les Léopards.

Le Festival de Toto, notre Candeloro à nous qu'on a

Vu les en-avants multiples, l'une des meilleures solutions pour gagner du terrain, est de taper comme un sourd et de courir ce que firent très bien les Léopards sauf que la balle retombait régulièrement dans les bras de Toto, préposé au 15. Et ce dernier nous gratifia d'un nombre de relances qui en laissèrent pantois plus d'un, adversaires compris. Seul Marco au bout d'un moment lui rappela qu'il était temps d'arrêter ses conneries. Donc, notre Toto fit des arabesques sur le terrain ou plutôt dans ses 22 qui se résument ainsi. Je prends le ballon, j'attends que les adversaires arrivent et là, je pars dans une série de virage que même Sébastien Loeb aurait du mal à négocier. Une fois à gauche, merde y'a quelqu'un, je repique à droite, zut y'a encore un mec, je reviens à gauche, je fais demi tour, je reviens 5 mètres en arrière en faisant un 8 (je ne sais pas si vous suivez là mais moi j'ai le tournis) puis je pars dans une grande ligne dans le sens de la largeur et finalement je tape et je dévisse et j'obtiens une touche sur la ligne des 22. Progression proche de 0 mais tout le monde a envie de vomir et surtout les adversaires sont cramés à force d'essayer de le suivre. Il nous le fit plus d'une fois sans jamais perdre la balle mais en rendant fou ses compères Voltigeurs qui se demandaient dans quel sens il fallait le suivre.

Après cet intermède Candeloresque, les Voltigeurs finissent par passer la ligne des 50 et commencent à inquiéter les jeunes de la Savane peu armés pour le combat devant. Les gros enfoncent, défoncent puis libèrent pour les 3/4 qui tentent d'avancer en se passant la gonfle sans faire d'en-avant ce qui tient du miracle...et comme tout le monde le sait les miracles, ça n'existe pas, nous fîmes donc des en-avant à quelques mètres de leur ligne. Pas de reflexions, pas de commentaires, tout le monde est conscient que les conditions de jeu ne sont pas idéales et surtout tout le monde sait qu'il y a de la place pour revenir au score même s'il faut attendre la seconde mi-temps pour que cela se fasse.

Et Barut se rapproche au classement des meilleurs marqueurs d'essais (classement outrageusement dominé par Oum et votre serviteur)

Après une pause orange et eau de source, les Voltigeurs sont de retour sur le pré avec le renfort de quelques OH qui prennent place dans le 8 de devant ainsi qu'un Capitaine qui va remettre tout le monde dans le bon sens pour les 40 minutes à venir.

Nous dominons d'entrée grâce à des gros qui se trouvent et avancent sans perdre le ballon et des coups de pied de votre serviteur et de Bibiche qui trouvent des touches qui nous rapprochent agréablement de leurs 22. Silence quasi-religieux dans les rangs, tout le monde est concerné par son sujet car tout le monde est conscient que ça va passer d'ici peu, les gros Léopards étant quelque peu à l'agonie après une série de coups de boutoirs de nos avants. Seul homme à ne pas être concerné l'espace de 3 minutes et 12 centièmes, le Maréchal dont le short qui pesait 17kg avait tendance à descendre sur ses chevilles laissant entrevoir un postérieur...heureusement les enfants et les femmes étaient couchés. Un bon double noeud et c'est reparti.

Les déboulés des gros sont donc fréquents, bien organisés grâce au Capitaine, les balles parfaitement libérées permettant ainsi à Bibiche de faire jouer sa ligne de centre avec notamment un Igor (que l'on ne voit qu'à entraînement faute de licence) qui grâce à ses jambes de 25 ans, ses pompes moulées (il aurait jouer en Tong, c'était pareil) et sa vista en fit voir de toutes les couleurs à son vis-à-vis. Côté plaquages, il est pas mal non plus, Noiraud est en droit de s'inquiéter. Et sur une combinaison Bibiche, Igor...voici notre Barut national vexé par une phrase d'un Léopard à la mi-temps "c'est cool les gars, ils ont fait rentrer les vieux !!!", revenu du diable vauvert, qui entreprend un slalom dans la défense adverse, distribuant sa carte de visite à tour de bras pour finalement aller s'écraser dans l'en-but loin de la grande flaque qu'il avait eu le bon goût d'éviter. 1 - 1, balle au centre.

Les gros en force

Notre 8 de devant est conscient que les Léopards sont usés, il est donc décidé d'enfoncer le clou pendant les 20 dernières minutes. Par deux fois, nos adversaires reviennent chez nous mais les coups de pied par dessus la défense retombent systématiquement dans les bras de Barut ou dans ceux de Gigi qui nous gratifia d'un marque façon grand écart avec la bite qui sert de béquille pour éviter un éclatement des adducteurs..."j'ai glissé dira t-il"...tu m'étonnes.

Sur la relance des 22, les gros progressent sur une bonne vingtaine de mètres, j'entends Bibiche qui me fait sentir qu'il va partir petit côté, c'est chose faite...Igor et ses tongs sur ses traces et Gigi qui revient vers ses gros. Et c'est reparti pour une progression de 15 mètres qui mène tout ce petit monde dans l'en-but, le Doc n'oubliant pas au passage d'aplatir. Les 5 dernières minutes sont toujours à notre avantage, l'OH Norbert tentant des départs au ras, Bibiche petit côté et ainsi de suite jusqu'au coup de sifflet final. Lavage au karcher pour tout le monde et RDV est donné aux OH, Voltigeurs et Léopards à l'ordinaire pour partager bières, vin rouge (du Buzet !!!), terrine et son petit mesclun en sachet, lapin aux lardons et pommes de terre, fraises (c'est pas la saison bordel...!!!!), le tout pour 15 euros. Les OH avaient mis les petits plats dans les grands pour nous remercier d'être venus en nombre pour les épauler.

Score final, 2 - 1 pour les Voltigeurs/OH.

C'est tout pour aujourd'hui...et demain, ce sera pire.

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